Nous consacrerons cette page à partager des informations, des évènements autours de thèmes qui tiennent à coeurs à l'Association.

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Barrages anti-érosion : au Sénégal «on a même vu de l’herbe repousser»

La désagrégation des côtes cause de lourds dégâts dans ce pays qui concentre l’essentiel de ses activités sur les littoraux. Dans les îles, des méthodes de barrage «douces» et peu coûteuses font leurs preuves, mais nécessitent un entretien rigoureux et la participation active des insulaires.

 

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« L’océan gagnera toujours » : le sud du Finistère face à la montée des eaux

Plus visible encore lors des grandes marées, le recul des terres menace les habitations sur le littoral sud de la Bretagne. Alors qu’un nouveau programme de prévention des inondations est présenté à la population, les prix de l’immobilier continuent de grimper.

 

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La Louisiane reloge ses premiers réfugiés climatiques

En Louisiane, dans le sud des États-Unis, les habitants de l’Isle de Jean Charles, au bord du golfe du Mexique, sont forcés de quitter leur maison.

Une dizaine d’habitants de l’Isle de Jean Charles, dans le sud de l’État de la Louisiane, au bord du golfe du Mexique, vient d’être relogée à 60 km à l’intérieur des terres, dans une ancienne plantation de canne à sucre, loin du bayou qui les a vus naître.

L’endroit qu’ils sont forcés de quitter, l’Isle de Jean Charles, est un petit bout de terre d’environ 300 m de large sur trois kilomètres de long. Il est peuplé des descendants de plusieurs tribus amérindiennes qui s’y étaient réfugiées pour fuir les persécutions de l’État au XIXe siècle.

Une vingtaine de relogements à venir

Ils se sont fait offrir, par l’État de Louisiane, une maison en échange de quitter leur île. Pour les relocaliser, la Louisiane a utilisé une petite partie d’un programme fédéral de 49 millions d’euros mis en place pour anticiper les conséquences du changement climatique. Après ces premiers relogements, une vingtaine d’autres, encore sur place, devraient suivre.

Des coups d’épée dans l’eau

Élévation des maisons sur pilotis, construction d’une digue : tout a été tenté avant d’en arriver là. Mais les vents dévastateurs et l’ouragan de l’année dernière (Ida) auront eu raison de l’obstination des habitants.

Non seulement l’eau monte, mais l’île s’enfonce à cause de l’activité pétrolière. Celle-ci a creusé 15 000 km de canaux dans le bayou louisianais afin de forer des puits et d’aménager un réseau d’oléoducs. « Les sédiments qui tiennent la terre en place ont été drainés vers le delta par ces canaux artificiels, de véritables aspirateurs d’alluvions, des autoroutes de limon », révélait, en 2020, un reportage de Radio Canada . Puis l’eau salée pénètre dans les terres tuant le moindre embryon de culture.

Depuis les années 1950, l’Isle de Jean Charles s’est réduite de 98 %. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un confetti. Et demain, vers 2060, elle aura totalement disparu sous les eaux.

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Grèce : l'île de Délos menacée par la montée des eaux

L’île de Délos est menacée par la montée de la Méditerranée. Le niveau de la mer est de plus en plus élevé. Des monuments historiques pourraient disparaître prochainement.

Pour visiter Délos (Grèce) dans 20 ans, il faudra sans doute une combinaison de plongée et des palmes. L’île grecque dédiée à Apollon disparaît peu à peu sous la Méditerranée. Le quartier du port antique a déjà basculé. L’hiver, à chaque tempête, la mer submerge une partie de la ville, ainsi qu’un morceau de Mykonos. En un siècle, le niveau moyen de la Méditerranée s’est élevé de 50 centimètres à 1,50 mètre selon les endroits. Une grande partie des monuments de Délos est désormais à l’altitude zéro.

 

Attendre que la Méditerranée ne redescende

 

Les archéologues tentent de mettre de côté les pièces en marbre les plus précieuses. Chaque jour, des milliers de touristes débarquent et peu réalisent qu’ils sont la dernière génération à pouvoir visiter à pieds secs cette île classée au patrimoine de l’humanité. L’une des possibilités envisagées serait de fermer le site à tout public et d’ensevelir les sanctuaires sous des tonnes de terre en attendant que la Méditerranée redescende dans quelques siècles. Avec ces milliers d’îles, la Grèce est en première ligne face au réchauffement climatique. Les autorités ont choisi Délos pour symboliser la montée de la Méditerranée.

 

Climat. La France doit mieux s’adapter aux changements

Les scientifiques du Giec, mandatés par l’Onu, publieront ce lundi 28 février un rapport très attendu sur la façon dont les pays font face aux conséquences du changement climatique. La France ne sera pas la mieux classée, anticipent des experts français qui plaident pour une meilleure politique d’adaptation.

Davantage de feux de forêts, diminution des rendements agricoles, augmentation des vagues de submersion avec une élévation du niveau de la mer qui s’accélère… Les conséquences du changement climatique sont déjà là. Un nouveau volet du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui doit sortir ce lundi 28 février, dira si le monde s’est suffisamment préparé à tous ces impacts.

Pour la France, c’est non, affirment plusieurs experts, qui se basent sur des rapports du Sénat et du Haut conseil pour le climat. Tous dénoncent l’absence d’une réelle politique d’adaptation​, synthétise Vivian Depouès, chef de projet ​Adaptation au changement climatique, à l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE). Il existe bien entendu des initiatives déjà engagées dans certains secteurs et sur certains territoires. Nous sommes cependant loin de l’ambition nécessaire…

Sa collègue de l’I4CE, Morgane Nicol, liste ainsi l’approche intéressante du Conservatoire du littoral, une solution basée sur la nature gagnant-gagnant ​ : on retire d’un marais les ouvrages que l’homme a construits, il joue mieux son rôle d’absorption d’une mer déchaînée (pour éviter un nouveau Xynthia (47 morts en 2010, en Vendée), de puits de carbone et de protection de la biodiversité.

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Soulevements de la Mer

Face au One Ocean summit, lutter pour un bien commun, contre l’accaparement.

Comme chacun.e sait, les écosystèmes terrestres comme marins n’en finissent pas de s’effondrer. La pêche industrielle ravage les petites pêcheries et les vies autour d’elle, tandis que le tourisme, lui, devient vert et que la prospection gazière se flatte de respecter l’environnement. Les responsables de cette catastrophe ont un nouveau projet d’avenir pour nos océans : protéger, explorer, exploiter. Et c‘est à Brest, aux Capucins entre le 9 et le 11 février, que toutes ces bonnes âmes ont prévu de se retrouver.

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Iles Kiribati, un paradis en sursis

La montée des eaux à Tuvalu dans l'Océan Pacifique